Formation Redaction en algerie

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en algerie

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FORMATIONS REDACTION

Definition de la Redaction :
Action de rédiger. Synonyme écriture Anglais editing

Ensemble des rédacteurs d'un journal ou d'un magazine. Anglais editorial

LA REDACTION D’UN MEMOIRE
petite formation pratique n’a pas la prétention de présenter la recette parfaite assurant la réussite du travail de mémoire, mais a pour objectif de rassembler une succession de conseils qui devrait vous faciliter la rédaction et vous éviter certaines erreurs trop souvent commises.
I. Quelques conseils avant la rédaction
1) Listes de petits conseils pratiques et erreurs à éviter
- Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il
doit reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
- Une des premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez vous
adresser. Il est en effet tentant de n’écrire qu’en référence à un public de pairs.
Mais les mémoires peuvent être d’excellents outils pédagogiques et de nombreux
professeurs en conseillent la lecture à leurs étudiants. Pour cela, il est préférable
d’éviter le jargon utilisé par une minorité de chercheurs (vous et vos collègues), de prendre le temps de bien expliquer les faits, les tableaux et les schémas – les
données parlent rarement d’elles-mêmes. Votre but est de communiquer votre
travail et ses implications à toute (ou presque) personne qui le désire. L’objectif
est de rédiger de façon à ce que le message soit compris par un plus grand
nombre. Il faut donc être clair, précis et concis. Eviter les longues phrases
complexes, les formules creuses, les fioritures et les annexes inutiles. Ne pas
surcharger le texte avec de longues citations. Pas d’état d’âme ou de jugements de valeur. L’information de type scientifique ne privilégie pas l’esthétisme mais la
fonctionnalité ! Il est clair qu'il s'agît d'une tâche difficile à réaliser (différence
entre "savoir scientifique" et "vulgarisation de ce savoir").
- Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Eviter
donc de reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en
avoir cerner/compris tous les fondements.
- Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
- Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite
un apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et
non une simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens
critique et un esprit de synthèse. Attention, un travail de réflexion bien fait (revue
d'une question particulièrement bien référencée des connaissances et controverses dans un domaine d'intérêt majeur) peut avoir sa place. A voir et à justifier auprès de l'organe compétant de l'ISSEP.
- Attention à l’orthographe ! L’utilisation du dictionnaire n’est pas un luxe! Faites
également relire votre document par une tierce personne, la correction sera
d’autant plus objective.
- Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
- Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties
doivent s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
- Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence. Cette
légende doit être suffisamment claire pour que chaque tableau/figure puisse être
compréhensible sans avoir recours au texte de l'article. Chaque colonne, ligne
pour les tableaux, ou axes pour les figures, doivent avoir un titre accompagné de
l'unité utilisée. Chaque symbole doit être décrit.
2) « je », « nous », « on » ?
A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut que le mémoire soit le plus
impersonnel possible.
- Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut paraître prétentieux et égocentrique. Il est également dangereux car vous risquez de vous attribuez des idées qui ne sont pas les vôtres ou une démarche que d’autres ont développée
avant vous.
- L’utilisation de la première personne du pluriel (« nous »), généralement attribuée aux rois et aristocrates, peut donner un caractère pompeux et ridicule.
- Le « on », impersonnel et vague, donne souvent une impression d’imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » !
Attention, acceptable si utilisés avec modération pour "alléger" un paragraphe.
- Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et
d’y recourir. Le travail ne peut que gagner en précision ! Cela permet de préciser
la pensée.
Exemple :
« Nous avons fixé la vitesse de course à 12 km/h… »
« La vitesse de course a été fixée à 12 km/h… »
3) Détermination du sujet de recherche
Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa
détermination dépend de plusieurs choses :
-centre d’intérêt de l’auteur
-lectures antérieures
-objectifs professionnels
-discussion avec les enseignants
-discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certains nombre de
questions avant de se lancer « tête baissée » dans ce travail.
-Ce sujet correspond-il à un besoin ?

-Existe-t-il une littérature suffisante ? (Les sources doivent être accessibles et
traitables)
-Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? (La
méthode utilisée doit être maîtrisable)
-Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
-Quels sont les résultats espérés ?
-Avec qui le réaliser ?
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une
problématique générale. Il convient pour cela de se documenter, de demander conseil à des personnes compétentes.
Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une
QUESTION CENTRALE UNIQUE résumant toute la problématique du
travail ! Il faut être précis. Eviter les sujets vagues. La formulation de la question de recherche est une étape décisive.
N’oubliez pas, lors de votre choix, que vous serez d’autant plus stimulé que vous
serez passionné par le sujet et que le mémoire de fin d’études peut être une porte
d’accès au monde professionnel (= carte de visite).
4) La relation avec le directeur/directrice de mémoire
Le choix du directeur de mémoire est une étape importante pour la concrétisation de votre projet. Certaines questions peuvent vous aider lors de ce choix :
-Travaille-t-il dans le domaine de recherche qui vous intéresse ? Et le maîtrise-t-il ?
-Est-il habilité à diriger votre recherche ? (Enseignant universitaire ?)
-Est-il intéressé par le sujet que vous voulez traiter ?
-Vous a-t-il incité à faire une recherche avec lui ?
-Est-il assez disponible pour bien vous encadrer ?
-Est-il sérieux dans son travail de directeur ? (Donne-t-il suffisamment d’attention aux travaux qui lui sont remis ?)
Le travail du directeur de mémoire consiste à vous diriger par la transmission de
certains conseils (aider à établir la question centrale, fournir de la bibliographie,
méthodologie, relecture du document,…). N’oubliez pas que ses remarques ont pour but de vous aider plutôt que de vous contrarier. Mais attention, il ne faut pas
confondre enseignant et tuteur. Lorsque vous avez rendez-vous avec lui, il faut
impérativement préparer l’entretien en élaborant des questions précises à poser.
Prenez l’habitude de communiquer régulièrement avec celui-ci (planifiez ensemble
les différentes étapes du travail et les entretiens). Cela peut vous éviter de mauvaises surprises (ex: recommencer toute une partie déjà rédigée).

5) Recherche de la documentation
C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation est grande de rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus maîtriser cette masse documentaire. Il ne vous est pas demandé de compiler tous les articles existant sur le sujet, mais d’opérer des choix et de définir des domaines précis de recherche.
Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie préliminaire. L’objectif de cette
étape est la rédaction de fiches bibliographiques (auteurs, résumé de l’article, mots clés,…) et de faire des fichiers par thème avec les différentes références. Il est préférable d’aller du général au particulier.
-le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques
-le plus spécialisé : les revues, articles qui concernent votre sujet
-Les banques de données
-Internet

N’hésitez pas de vous faire conseiller/orienter sur vos recherches par le directeur,
celui-ci pouvant déjà posséder de nombreux articles utiles.
II. Rédaction du mémoire
0) Le plan
L’élaboration du plan (= squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer ne seront pas oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une logique claire et structurée.
Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; mais en aucun cas il ne doit être rigide. Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de recherche se compose généralement de 6-7 chapitres distincts :
1) Introduction
2) Méthode
3) Résultats
4) Discussion
5) Conclusion
6) Bibliographie
7) Annexes
8) Résumé et mots clés
7
1) Introduction
L’introduction doit pouvoir répondre à la question POURQUOI ?
L’introduction est essentielle car elle représente le premier contact avec le lecteur.
Elle doit donc l’accrocher et susciter son intérêt.
L’introduction comporte une seule partie (pas de sous-chapitre) et se structure en
entonnoir : elle doit guider progressivement le lecteur vers le fond du sujet (il faut
débuter en des termes assez généraux pour petit à petit cerner le sujet de façon de plus en plus détaillée). Elle comprend en général les points suivants :
- un préambule qui amène le sujet et le replace dans son contexte général
(s’appuyer sur quelques documents de référence et indiquer les principaux
résultats et modèles explicatifs déjà énoncés dans ce domaine, faire le point sur
l’avancement des recherches dans le domaine)
- la définition des termes ambigus
- - la problématique de l’étude qui doit aboutir à la question centrale de la
recherche
- l’originalité, l’intérêt de la recherche (expliquer le point précis auquel il vous
semble que l’ensemble des études effectuées avant vous n’a pas répondu)
- les objectifs poursuivis par la recherche
- l’hypothèse centrale
2) Méthode
Cette partie doit pouvoir répondre à la question COMMENT ?
Avec quels moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ? Il faut expliquer en détail comment vous avez mené votre étude. Il faut respecter l’ordre chronologique de l’expérience. Il est dès lors conseillé de rédiger cette section juste après l’expérimentation.
Cette partie comprend en général les 4 points suivants (certains thèmes de mémoire n'auront pas les 4 points à traiter):
a) Les sujets (ou objets de mesure)
Qui sont-ils ?
Y avait-il une raison particulière pour se centrer sur cette population ?
Combien sont-ils ?
Comment ont-ils été sélectionnés ?
Certains se sont-ils désistés ou ont-ils été écartés ? Pourquoi ?
Ont-ils été payés ?

Ces renseignements sont tout à fait indispensables pour évaluer jusqu’à quel point les résultats peuvent être généralisés. En plus de ces réponses, il faut ajouter quelques renseignements anthropométriques : âge, taille, poids, sexe,…
b) Le matériel
Liste des outils de mesure utilisés, leurs caractéristiques techniques en détail ainsi que leur validation.
c) Le protocole (expérimental)
On décrit le déroulement de l’expérience étape par étape. Une bonne technique
consiste à considérer le lecteur comme un sujet, à lui faire découvrir pas à pas ce à
quoi les sujets ont été exposés, ce qu’ils ont ressenti. Décrire le déroulement (avec
dates et lieux) le plus précisément possible.
d) L’analyse des données
Décrire le matériel pour traiter les résultats : traitement mathématique,
(développement des formules, calculs pour arriver au résultats présentés,…)
e) Le traitement statistique
3) Résultats
Cette partie doit pouvoir répondre à la question QUOI ?
On y présente un résumé des données collectées et les résultats statistiques qu’elles ont permis d’obtenir. On décrit les résultats, on ne les discute pas encore !!
ATTENTION, les tableaux et figures ne parlent pas d’eux-mêmes, ils doivent être
supportés par une légende simple et agréable à lire.
Cette partie du mémoire étant la plus rébarbative, vous veillerez à ne pas l’encombrer
de trop de résultats. Les résultats mineurs, non pertinents par rapport aux hypothèses seront placés dans les annexes.
Avant de présenter les résultats, il est intéressant d’expliquer en quelques mots dans quel ordre vous allez les donner. De manière générale, on commence toujours par présenter les résultats les plus importants. On les explique et ensuite, on présente les tableaux et figures qui s’y rapportent. De cette façon, les lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec les statistiques peuvent éviter les chiffres tout en comprenant les résultats.
Quelques recommandations :
- Ne pas commencer directement à parler de chiffres, introduire d’abord le(s)
résultat(s).

- Toujours fournir le seuil de signification de vos résultats (pour prouver la
validité des résultats).
- Les tableaux ne doivent pas être utilisés à l’excès.
- Les tableaux doivent pouvoir être lus sans difficulté, ils doivent donc être
introduits par un titre clair et précis. Au sein du texte, vous pouvez prendre
le lecteur par la main et le guider à travers vos tableaux et figures (« comme il
est possible de constater dans la première colonne du tableau A, les … »).
- Chaque section dans la présentation des résultats doit être ponctuée d’un
résumé de ce qui a déjà été dit. Le lecteur n’a pas à revenir systématiquement
en arrière pour poursuivre sa lecture sans difficulté.
4) Discussion
Cette section est destinée à discuter les implications des résultats que vous venez
d’exposer. En QUOI les résultats répondent-ils à la question initiale ? Sont-ils en
accord avec l’hypothèse ? Jusqu’ici, vous étiez limité aux faits. Il est temps de placer vos résultats dans une perspective plus large.
La discussion doit constituer un miroir de l’introduction. Qu’est-ce qu’on a appris
depuis ? L’hypothèse a-t-elle été infirmée ou confirmée ?
C’est également le moment de comparer vos résultats avec les données obtenues par d’autres chercheurs (dans la littérature) avant vous, expliquer les différences (s’il y en a).
S’il y a des résultats surprenants, vous pouvez vous pencher sur les éléments
méthodologiques susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous améliorer
votre protocole ? Mentionner les limites de l’étude, de la méthode.
Si vos résultats donnent lieu à de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des pistes de recherches susceptibles d’y apporter réponses.
Proposition d'une structure de la Discussion:
- Rappel du (des) résultat(s) principal(aux) de l'étude (un paragraphe qui répond
à votre question)
- Comparaison des résultats avec la littérature
- Discussion des résultats
- Limites méthodologiques
- Conclusion
5) Conclusion
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière
impression au lecteur du mémoire, l'image finale qui influencera "fortement" le jury dans son évaluation. En aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une
impression d’inachevé !

En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants :
- un rappel de la problématique ou de la question centrale
- les principaux résultats de l’étude
- les apports théoriques de l’étude
- les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et méthodologique
- les voies futures de recherche (ouvrir le débat sur une question plus large)
Attention, la conclusion doit être très synthétique.
6) Bibliographie
Tout d’abord, lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent entre
parenthèses :
- Si un seul auteur :
(Nom de l’auteur, année de publication)
Exemple :
(Martinez, 1993)
- Si deux auteurs :
(Nom du 1er auteur et Nom du 2ème auteur, année de publication)
Exemple :
(Belli et Borrani, 1999)
- Si plus de deux auteurs :
(Nom du 1er auteur et al., année de publication)
Exemple :
(Schmidt et al., 2003)
Ensuite, après la conclusion, toute une section (bibliographie) reprend tous les livres et articles qui ont été cités dans le corps du texte (liste des références complètes des travaux mentionnés dans le mémoire). Vous veillerez à chaque fois d’utiliser le même format.

Les références peuvent être regroupées en trois parties distinctes :
- les ouvrages
- les articles
- les sites internet
Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du nom de famille du premier auteur (et, pour un auteur, par ordre chronologique des dates de parution).
La qualité d’une bibliographie s’apprécie non tant à sa quantité qu’à sa diversité, sa présentation et à son utilité. Elle s’adresse autant au spécialiste qu’au non-initié. Elle permettra de compléter la connaissance de l’un, ou au contraire, d’initier l’autre.
N’oubliez pas que pour construire votre mémoire vous avez utilisé les
bibliographies des autres et pu apprécier celles qui étaient bien faites.
a) pour un article, indiquer :
Nom, initiale du prénom de l’auteur ou des auteurs (année de publication).
Titre. Revue, n°, première page-dernière page de l’article.
Exemples :
Le Her, M. (1992). Imagerie mentale et apprentissage en golf. STAPS, 29,
7-17.
Magill, R.A. et Hall, K.G. (1990). A review of the contextual interference
effect in motor skil acquisition. Human Movement Science, 9, 241-289.
b) pour un livre, indiquer :
Nom de(s) l’auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre.
Editeur, lieu de publication.
Exemple :
Defrance, J. (1987). L’excellence corporelle. AFRAPS, Paris.
c) pour une contribution dans un ouvrage, indiquer :
Nom de(s) auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre de
l’article. In titre de l’ouvrage (coordonné par ou edited by Initiale du
prénom Nom), pp première page-dernière page. Editeur, Lieu d’édition.

Exemple :
Schmidt, R.A. (1991). Frequence augmented feedback can degrade
learning: Evidence and interpretations. In Tutorials in motor neurosciences
(edited by J. Requin and G.E. Stelmach), pp 59-85. Kluwer, The
Netherlands.
d) pour un texte non publié, thèse, mémoire, rapport de recherche, indiquer :
Nom de l’auteur, Initiale du prénom (année). Titre. Nature du document.
Institution, Lieu. (indiquer la nature du document dans la langue
d’origine).
Exemple :
Martinez C. (1993). Microgenèse de la compétence enseignante. Thèse de
doctorat non publiée, Université Montpelllier I, Montpellier.
e) pour une référence prise sur un site internet (attention, source nonvérifiée)
Adresse complète du site et « de quoi il s’agit »
Exemple :
http://www.entraineur.ch/entrainement/co/base.htm
(notions physiologiques de base en rapport avec le football)
7) Annexes
Les annexes doivent être précédées d’un plan des annexes. Elles font l’objet d’une
pagination à part et doivent être numérotées en chiffres romains en majuscule (I, II,
III, IV,…).
On y place les copies du matériel utilisé dans l’expérience, trop volumineux pour être
inclus dans le corps du texte : questionnaire, images, résultats périphériques ou trop
détaillés. Mais il ne doit y avoir que les informations pertinentes, ciblées et
nécessaires à la compréhension du travail.
Il est très important d’inclure tous vos résultats. Cela permet à votre directeur, par
exemple, de déterminer si vous avez utilisé les analyses statistiques qui s’imposaient.

Attention cependant, les annexes ne vous dispensent en rien d’être complet dans le corps du texte. En aucun cas, votre lecteur ne se sentira obligé de se reporter aux annexes pour comprendre votre raisonnement.
8) Résumé et mots clés (français et anglais)
Il s’agit d’un très bref résumé (entre 150 et 250 mots) de l’article permettant au
lecteur de décider si son contenu l’intéresse. Il est assez difficile à écrire car il doit
être très condensé, il est donc conseillé de l’écrire en tout dernier lieu quand vous
avez une idée claire de ce que contient votre travail. Le résumé est placé en général dans le quatrième de couverture (sur la page de reliure au dos du mémoire). A la suite du résumé, faire une liste des différents mots-clés de l’étude.
Le résumé et mots clés se font en français et anglais.
III. Présentation du mémoire (modalité de rédaction)
1) Dactylographie
Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées :
- marge de droite : 5cm (d'après le règlement SSP)
- marge de gauche : 2,5 cm
- haut et bas de page : 2,5 cm
- police de caractère : Times New Roman ou caractère de même taille
- taille des caractères pour le corps du texte : 12 points
- taille de caractère pour les notes en bas de page : 10 points
- interligne : 1,5 cm
- impression : recto verso
- pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou en fin de page.
- Format du texte : Justifier (et non Aligné à gauche)
2) Présentation
- Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :
-Page de couverture
-Dédicaces, s’il y a lieu !
-Remerciements, s’il y a lieu !
-Table des matières
-Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages)
-Abréviations, termes à définir

également faire l’objet d’une pagination à part en chiffres romains en
majuscules (I, II, III, IV, etc.).
Il y a donc 3 paginations : -les pages qui précèdent l’introduction
-de l’introduction jusqu’à la bibliographie
-les annexes
- Les chapitres doivent toujours commencer dans une nouvelle page.
- Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou fin de page.
- Les schémas et les tableaux doivent être numérotés et avoir un titre.
Lorsqu’ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste
après. Une liste des tableaux et des figures doit être dressée si ceux-ci sont
suffisamment nombreux.
- Présentation d’une page de mémoire :
Mettre en mode « Justifier » (texte aligné à gauche et à droite)
En-tête : titre du chapitre (taille des caractères = 10)
Pied de page : numéro de page (taille des caractères = 10)
3) Dépôt
Veuillez-vous référer au document officiel de la Faculté SSP (p. 4 à 11) pour tous ces renseignements d'ordre administratif:
http://www-ssp.unil.ch/pdf/memoires.pdf
IV. La soutenance
1) A quoi sert la soutenance ?
La soutenance consiste à se présenter, présenter son travail et répondre aux questions
des membres du jury.
Pour le candidat : - Mettre en valeur son travail de recherche
- Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses 4 ans
d’études
Pour le jury : - Evaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences
- Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire
-Evaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées
et à répondre aux questions posées


Les compétences évaluées : -rigueur
-souci de qualité
-dynamisme
-initiative
-originalité
-planification
-qualités de communication
-connaissances du sujet
2) Présenter son travail
La présentation orale dure entre 15 et 20 minutes!
La première chose à faire est d’exposer le plan de la présentation orale. Pour cela il est conseillé de le faire sur un transparent indépendant (ou écrit sur le tableau) de manière à ce qu’il puisse être projeté pendant toute la durée de la soutenance (sert de point de repère pour le jury).
Ensuite, de la même façon qu’à l’écrit, on retrouve une brève introduction avec
l’exposé du sujet et l’intérêt du sujet (petite revue de la littérature si nécessaire), la méthodologie, les principaux résultats, la discussion et une conclusion.
Pour supporter votre présentation, il est vivement conseillé d’utiliser des transparents.
Le nombre de transparents ne doit pas dépasser les 7-8. En effet, en moyenne, il est nécessaire de passer 2 à 3 minutes par transparent pour que l’audience puisse le lire et en comprendre le contenu. Ces transparents doivent être dactylographiés, clairs, lisibles, sans surcharge de texte. En aucun cas, le transparent ne doit être une photocopie des pages du mémoire, pas même de la table des matières.
Une autre possibilité qui vous est recommandée est l’utilisation d’un logiciel tel que
PowerPoint. Des projecteurs (« beamer ») se trouvent dans les salles ou peuvent être mis à disposition (se renseigner auparavant pour la réservation).
Quelques petits conseils :
a) Il faut bien préparer la soutenance. Elle est tout aussi importante dans
l’évaluation du candidat que le rapport lui-même.
b) Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention, en
insistant sur la manière de commencer le discours et la manière de le conclure.
c) Attention au débit de parole (inutile de parler trop vite, on ne comprend rien
et cela peut vite être monotone, de plus les membres du jury prennent en
général des notes et/ou essaient de retrouver dans le texte ce que vous êtes
entrain de dire), au langage utilisé, et éviter les expressions familières, ainsi
que les apocopes (ex. : compta. pour comptabilité, anat. pour anatomie,…).


d) Il est évidemment possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas d’oubli
ou d’hésitation. Mais en aucun cas, la présentation ne doit être basée sur la
lecture de ces fiches. Le contact visuel avec le jury doit être maintenu !
e) En cas de stress extrême, demandez un temps de réflexion, respirez et ne
reprenez la parole qu’une fois détendu !
f) ATTENTION de respecter le TIMING !!! La présentation dure entre 15 et 20
minutes maximum.
g) Entraînez-vous devant un jury « fictif » de camarades, etc. C’est une très
bonne préparation et peut amener certaines questions que vous ne vous étiez
pas posées.
h) Si vous avez découvert entre la remise du mémoire et sa soutenance des fautes
grossières, annoncez-les avec modestie au tout début de votre exposé, cela
évite au membre du jury qui s’en est aperçu de vous le faire remarquer au
moment des questions/remarques.
i) Essayer de prévoir à l’avance une liste de questions qui peuvent pertinemment
vous être posées par le jury.
3) Répondre aux questions Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à expliquer vos choix, à justifier telle ou telle des explications que vous fournissez, à revenir sur le texte lui-même (page x, vous avez écrit que…). Attention, tout ce que vous avez écrit dans votre mémoire doit pouvoir être expliqué et justifié. Si vous avez jugé bon de citer un article, un auteur, c’est que l’on peut supposer que vous y avez trouvé un intérêt. Il ne faut dès lors pas essayer de s’échapper en disant que c’est la pensée d’un autre.
Il est important de savoir écouter le jury, afin de bien comprendre les questions
posées, et de prendre le temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’étudiant peut reformuler la question pour être sûr de bien répondre.
Attention, certains étudiants peuvent être tentés de répondre à côté de la question
lorsque celle-ci les embarrasse. Mais les membres du jury ne sont pas dupes, même s’ils ne disent rien. Il faut rester honnête. Il ne faut pas faire semblant de connaître une information, une théorie,… Mieux vaut dire simplement que l’on ne sait pas. Ditesvous que le jury n’est pas là pour vous déstabiliser, mais pour estimer si vous avez le niveau de connaissance suffisant pour l’acceptation de votre mémoire. Rappelez-vous qu’on ne peut pas tout connaître !

 

 
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